PUDC

Programme d’Urgence de Développement Communautaire

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Lors de la clôture de sa tournée économique dans le Sine-Saloum à Kaolack lundi, le Chef de l’État, Macky Sall, a réceptionné des équipements de transformation post-récoltes acquis dans le cadre de la deuxième phase du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc). Il a profité de cette occasion pour annoncer la mobilisation de 150 milliards de FCfa, représentant la moitié du budget de la deuxième phase évalué à 300 milliards de FCfa.

7 septembre 2020

Sur les 300 milliards de FCfa prévus pour le budget de la deuxième phase du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), la moitié a été mobilisée, a déclaré, hier, le Chef de l’État, en marge de la cérémonie de réception des équipements de transformation post-récoltes qui a marquée la fin de sa tournée économique dans les régions de Fatick, de Kaolack et de Kaffrine. « La phase 2 du Pudc va mobiliser 300 milliards de FCfa.

La moitié de ce montant a été déjà financée par la Banque africaine de développement (Bad), la Banque islamique de développement (Bid) et le Fonds saoudien de développement. Les 150 milliards sont déjà acquis et les procédures de passation de marchés sont presque finalisées.

Le Pudc va bientôt reprendre son travail en réalisant davantage de pistes, d’électrification rurale, de forages et de postes de santé en milieu rural », a indiqué le Chef de l’État. Il se dit ravi de l’acquisition de ce lot de matériels que le Pudc va distribuer dans les régions sud du pays (Kolda, Ziguinchor et Sédhiou).

Ce matériel, explique-t-il, s’inscrit dans la seconde phase d’une composante essentielle du Pudc qui est l’allégement des travaux, notamment pour les femmes en milieu rural.

Il s’agit, entre autres, de décortiqueuses, de batteuses, d’égraineuses, de moulins à mil et à riz. Le Chef de l’État a également magnifié l’expertise locale à travers l’entreprise Sismar qui a été l’attributaire du marché pour la fabrication de ces équipements. « Tout ce matériel a été fabriqué au Sénégal par une entreprise nationale composée de techniciens, d’ingénieurs et d’ouvriers sénégalais. Il fallait créer de la valeur ajoutée locale. C’est avec cette démarche que l’on crée des chaînes de valeurs et développe les industries locales à partir des actions de l’État  », a déclaré Macky Sall.

Source : Le Soleil

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