PUDC

Programme d’Urgence de Développement Communautaire

Accueil / Actualités / Actualités du programme / L’autonomisation des femmes : un levier pour le développement économique (...)

Les équipements de transformation post récolte s’inscrivent dans le cadre de la composante « Développement infrastructures et équipements socio-économiques de base ». Cette composante vise à mettre en place des infrastructures et équipements socio-économiques de base pour contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie des populations des zones ciblées. Elle s’inscrit aussi en droite ligne dans l’axe 2 du PSE « Capital humain, Protection sociale et Développement durable ».

14 septembre 2020

Les équipements de transformation post récolte s’insèrent dans le cadre global des infrastructures réalisées par le PUDC dans le domaine de l’hydraulique rurale, de l’électrification rurale, des pistes de production.

Performances de la phase 1

Durant cette première phase, la mise à disposition d’équipements de transformation post récolte a permis de toucher toutes les régions du Sénégal exceptées Dakar, Ziguinchor, Kolda, et Sédhiou. A ce titre, les réalisations se présentent comme suit :

  • 4 729 équipements livrés
  • 2 300 comités de gestion installés
  • 1 281 emplois crées
  • 10 régions bénéficiaires
  • 31 départements ciblés
  • 2 525 villages touchés
  • Populations impactées : environ 2 187 967

La gestion communautaire et participative des équipements s’est matérialisée à travers la mise en place d’un comité de gestion dans chaque village bénéficiaire. Au total, 2 300 comités de gestion ont été mis en place et formés en gestion administrative et financière (GAF) durant la phase 1.

Aussi le pilotage institutionnel de ce volet par le PUDC a été appuyé par la mise en place d’un sous-comité technique présidé par le Ministère de la femme. Le sous-comité est aussi un cadre efficace de réflexion et de partage d’informations.

Promotion de l’entreprenariat rural

Les enjeux de développement rural se matérialisent par :

  • Le développement de l’entreprenariat rural à travers la promotion de l’artisanat. En effet les artisans locaux ont été intégrés par les entreprises adjudicataires dans le processus de production des équipements. Ceci a ainsi contribué au développement des ateliers locaux.
  • L’organisation des artisans locaux en GIE dans le cadre de la mise en place de réseaux de maintenanciers locaux. Cette organisation se fait à travers un processus d’encadrement, de renforcement de capacités et de coaching des artisans.
  • La création de 1281 emplois dans les zones rurales, contribuant ainsi à fixer les jeunes dans leurs terroirs et à lutter contre l’exode rural

Enjeux d’autonomisation des femmes

Ces enjeux sont mis en évidence par :

  • L’amélioration des conditions de vie des femmes à travers un allègement de leurs tâches ménagères. En effet la mise disposition des équipements contribue à la valorisation du travail des femmes et à l’amélioration de leur statut social.
  • Le renforcement des capacités économiques des femmes bénéficiaires à travers les revenus générés par les équipements. En effet leur exploitation a entrainé une création de richesse, d’emplois et l’amélioration des revenus. Les épargnes constituées ont souvent permis de financer d’autres activités génératrices de revenus ou l’acquisition d’autres équipements. Ceci contribue de fait à l’amélioration du statut économique des femmes.
  • La promotion de l’autonomisation des femmes bénéficiaires à travers le renforcement de leurs capacités organisationnelles et de gestion. Un dispositif de formation, et d’accompagnement des membres des comités de gestion a contribué à la professionnalisation des activités des femmes en milieu rural.

Perspectives de la phase 2

La phase 2 du PUDC est marquée par :

  • Le renforcement des acquis de la première phase
  • L’extension du maillage territorial avec les régions sud (Ziguinchor, Kolda, Sédhiou)

Le renforcement des acquis de la première phase

Il se matérialise d’une part par la dotation d’équipements supplémentaires pour les zones les moins nanties durant la première phase (les départements de Mbour, Tivaouane, Malhem Hoddar et Bambey). A cet effet il est prévu la dotation de 198 équipements.

D’autre part, il s’agit de la mise en place de mécanismes endogènes de maintenance et de réparations des équipements avec les artisans locaux. Ces mécanismes vont garantir leur durabilité et leur pérennisation.

Enfin, il est prévu dans le cadre de la phase 2 la mise en place de 25 plateformes de services. La plateforme est une unité qui permet la valorisation des spéculations agricoles issues des zones et comprenant plusieurs postes ; traitant chacun, une opération de transformation, pour offrir des produits conditionnés aptes à la commercialisation. Ainsi les 25 plateformes à mettre en place seront adossées aux équipements de transformations déjà livrés en phase 1 et qui sont en exploitation dans les zones bénéficiaires. Ces équipements étant orientés vers la fourniture de pré produits (mil, farine de mil.) seront les sources de ravitaillement des plateformes. Elles vont aussi nouer des partenariats avec les unités industrielles.

L’extension du maillage territorial avec les régions sud

Dans la phase 2 du PUDC, il est prévu le déploiement de 694 équipements dont 496 destinés à la zone sud. La répartition se présente comme suit :

  • Ziguinchor : 158
  • Kolda : 185
  • Sédhiou :153
Haut de page